Trois mois sans concert d'Anaïs Kaël, c'était trop pour moi. Soudain je craque. C'est un vendredi soir, on est le 20 octobre, j'ai encore un peu la crève, mais Grigny ce n'est qu'à une heure de chez moi. Bon d'accord, la Francilienne est encombrée, je redécouvre la conduite sur autoroute chargée de nuit, youpi. Avancer vers la salle sans savoir où elle, et même si c'est bien vers elle que j'avance. Et puis soudain voir un panneau, retrouver le plan d'internet, et victoire, les affiches sur les portes.
Une salle très sympa, où on nous accueille en toute convivialité. A 10 minutes du concert il n'y a encore que 5 personnes. Et puis soudain les gens arrivent. Ce n'est pas la population habituelle des concerts... Plus de la moitié du public est invitée, mais attention ce sont de chouettes invités: des gens appartenant à des associations culturelles. Et Dieu sait que faire entrer la culture dans certaines villes de banlieue est primordial: et quand je vois ces gens qui répondent présents à l'invitation, je suis content.
Après un peu de retard, le spectacle d'Anaïs Kaël commence. 12 chansons, de" Métroplitain" à "Ciao". Un beau voyage, sans "Funérailles" certes, mais avec tous les temps forts du spectacle... Nicotine, Vagin, Vibromasseur, Néo-aristocrate, Bunker, Bouc Emissaire... Tout ce petit monde a été convié à la fête...
Le public, d'abord un peu froid, découvre le monde d'Anaïs et entre peu à peu dans le spectacle, jusqu'à chanter de façon ma foi fort honnête à la fin...
Je redécouvre la magie du spectcale, je découvre des petits détails que j'avais perdus de vue pendant ces quelques mois sans concert...
Et puis je crois que "Ciao" va devenir le morceau à gaffe... En effet, pendant ce morceau Anaïs change par mégarde le son de son piano, qui en devient piano électrique... Déconcentration garantie, impossible de reprendre la chanson, mais ça tombe bien on arrivait à la fin. Bref, le concert s'achève sur un bel éclat de rire, en toute convivialité...