Voilà, si j'ai bien compté, nous étions 9 hier dans le public (12 en tout dans la salle, y compris Anaïs), à assister au très intime concert au théâtre "La Loge".
Que dire? Que c'était un chouette concert, sans doute, dans une ambiance sympathique et conviviale, et que le spectacle était de qualité. C'est vraiment magique, une salle comme celle-là, où l'on se sent presque en tête à tête avec l'artiste.
Après un début de concert plutôt doux , Anaïs nous fait entrer dans son univers avec "Mais mon vagin...". Les rares personnes qui ne connaissent pas l'artiste commencent à s'étonner, et elles ne sont pas au bout de leurs surprises. Car d'un vagin à un vibromasseur, il n'y a qu'un pas, et de la cigarette qu'on tire au slip du patron, court est le chemin. Anaïs Kaël nous ébranle, j'aime quand elle me met en danger et me bouscule.
J'aime les histoires qu'elle nous raconte, le fil conducteur du concert.
Je suis là et je souris béatement. Les pieds dans les coquelicots...
Il y a eu un rappel. Enfin non, deux. Mais ce n'étaient pas des rappels. Tout le monde aura compris qu'Anaïs n'aime pas les rappels Juste des bonus. Une vieille chanson oubliée, et une ultime ballade, "Tes funérailles" pour se quitter en douceur.
Que de souvenirs pour ce concert... Assister au montage du piano, avant le concert. La version du "Néo-aristocrate", d'une vivacité incroyable. La bise à mon voisin de droite (contraint et forcé...), le ravitaillement en eau de la chanteuse. Martine et mon patron. L'interaction avec le public...
Bref, une soirée où on se sent bien, et qu'ona envie de vivre une nouvelle fois... Tiens, si on y retournait samedi prochain?